Vit et travaille Ă Aix-en-Provence
Résidence : Moulin de Vernègues, Mallemort / en partenariat avec l'école supérieure d'art d'Aix-en-Provence
Exposition(s) : Du 13 juillet au 30 octobre 2016 / Vernissage le 12 juillet 2016, 18h
Les résidences
Jeter une pierre dans l’eau qui dort est une installation qui prend la forme d’un parcours. Les repères implantés dans le domaine révèlent chacun une vidéo différente, accessible à travers la lecture de Qr Codes. Chaque repère agit comme une loupe, une fenêtre sur une vision subjective, où le temps présent rencontre une action passée. Dans un lieu tel que le Moulin de Vernègues, je m’intéresse à tout ce qui déborde, à tout ce qui cherche à remonter. Il est question d’eau, il est question de l’esprit du lieu.Je jette donc ma pierre dans l’eau et observe les rides à la surface. Pour accéder aux œuvres, téléchargez l’application de lecture des QR codes : « Manon Rougier » ou demandez une tablette disponible à la réception de l’hôtel (disponible contre le dépôt d’une pièce d’identité). Une résidence réalisée en partenariat avec l'école supérieure d'art d'Aix-en-Provence. ..................... Diplômée de l’école supérieure d’art d’Aix-en-provence en 2015. « Mon travail plastique se développe à travers l’installation, le volume et le dessin. Manon RougierJeter une pierre dans l'eau qui dort
Disponible pour AndroĂŻd (5.0).
Application développée par Meriadec Pillet.
Lauréate du prix Icart en 2016.
Par le biais ces médiums je m’intéresse à la miniature et plus précisément aux mondes miniature qui constituent, à mon sens, une aire intermédiaire.
J’entends par là , une zone située entre la sphère du monde réel et celle du monde imaginaire, un espace où se rencontrent simultanément la réalité intérieure et la vie extérieure.
C’est cette zone de transition, d’entre deux, et son lien direct avec l’imaginaire qui m’intéresse. La distance imposée par le changement d’échelle est le point de départ
de mon travail qui tend à mettre en lumière ces aires de transitions, ces espaces invisibles, en introduisant l’idée d’un possible passage.
A travers le motif de l’élévation je propose de quitter un certain niveau de réalité pour aller vers un autre. Les notions d’inaccessibilité, de distance, d’invisible, de fascination/
frustration sont centrales dans une recherche qui s’emploie à déplacer le spectateur vers un autre point de vue, si bien qu’il se retrouve parfois au cœur de mes installations.
La volonté de saisir une image mentale s’appuie sur un rapport à la pratique intuitif et m’impose une certaine vitesse de réalisation. La manipulation de la matière, qu’elle soit sculptée, modelée ou assemblée joue un rôle important dans ma démarche.
Je cherche à faire surgir la poésie de ces assemblages fragiles et de ces traits rapides.»