Vit Ă Berlin
RĂ©sidence : Domaine de Saint-Ser
Exposition(s) : Du 25 juin au 30 octobre 2016 Vernissage le 24 juin 2016, 18h
Les résidences
Une caverne vagabonde de béton et d’acier, comme une ruine posée sur une remorque. ......................... Né en 1979 à Lyon, vit à Berlin « On ne pourrait pas comprendre le travail de Julien Fargetton sans connaître l’individu. Julien Fargetton est l’opposé du carriériste, de l’opportuniste, de la main moite, et de toutes les prétentions qui font école dans le monde de l’art actuel. Ce jeune artiste sait d’où il vient, et ne sait pas où il va...en attendant, il fonce …à reculons ! Il cherche, recherche, perd et trouve... ! Julien Fargetton est l’alchimiste qui trouve la juste équation de la matière. Sa matière à lui se compose d’ironie, d’humour, de cynisme, de philosophie et de contemplation (terme sérieux pour éviter de nous faire passer pour des tire-au-flan). L’anti-spectaculaire que l’on aime applaudir ! Manu Berk, Marseille, août 2014.Réplica
Un souffle transperce la structure de métal et de béton, garée au pied de la montagne.
Le paysage traverse cette caverne vagabonde, genre de wigwam moderne,
comme une invitation à la flânerie du regard et de l’esprit.
La Sainte-Victoire, cicatrice balayée par les esprits, ruine minérale colossale, que le soleil, la pluie, les nuages et le vent façonnent, se plisse pour prendre de la hauteur. Si une caverne est une cavité phonique branchée sur la respiration de la terre, cette grotte de passage, ouverte à la nature, aux bêtes, aux plantes est comme dirait Thoreau l’envers de ce qui est au- dedans de nous.
Un modeste monument ébranlé par une onde sismique latente et donnant la réplique face ce colosse calcaire.
Julien Fargetton
3 juin 2016
Diplômé de l’école supérieure d’art de Nantes en 2008
Visionnaire, il a ce savoir et cette capacité de savoir se placer de façon à ne pas se relever pour rallumer la lumière, il se place toujours sous la charrue mais fait toujours avancer les bœufs (...).
Julien Fargetton est cet artiste méconnu qui active une cacahuète télécommandée à la sortie du gigantesque éléphant de Royal de Luxe. Il nous rappellera aussi la pauvreté du simulacre du vide (Yves Klein) en se jetant lui même pour de vrai dans une poubelle, sorte de geste ridicule qui en dit long sur le sérieux de la vie et du monde. Comment également ne pas se rappeler que « vous êtes ici », gravé sur une plaque de pierre tombale, rappelant le célèbre « vous êtes ici » des cartes de ville. (...)».