Vit et travaille en Belgique
Résidence : Moulin de Vernègues, Mallemort
Exposition(s) : Du 13 juillet au 30 octobre 2016 / Vernissage le 12 juillet 2016, 18h
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Les résidences
Là -bas est un dispositif interactif, il cherche à instaurer un jeu avec le spectateur et à dialoguer avec ce dernier. Art du déplacement, le travail de Jean Lain consiste à prélever dans le monde réel des objets, des formes et des impressions qui sont ensuite transformés, détournés et poétisés. ..................... Reflet de nos contemporains qui se doivent de multiplier les rôles, Jean Lain explore à travers une multitude d’objets, les divers protocoles de création et de diffusion. Là -bas
Il ne s’agit pas d’un simple néon, sa fonction est détournée. Une fois allumé, il éclaire cette partie du parc, mais il donne aussi à lire une phrase, une interrogation... à laquelle, par sa présence, le spectateur vient apporter une réponse.
Le style d’écriture manuscrit vient s’opposer au style communément utilisé dans l’industrie de l’enseigne lumineuse. Le néon habituellement intégré dans l’espace urbain vient cotoyer le naturel.
Jean Lain s’en amuse, casse les codes, décontextualise.
Dissimulé dans l’environnement, le dispositif, bien qu’énigmatique, attire les curieux hors des zones communément fréquentées de l’établissement.DO NOT DISTURB
Dans la cour moderne de l’hôtel, le spectateur rencontre trois modules articulés entre eux, formés d’éléments empruntés à l’esthétique urbaine et aux jeux de loisirs. Le changement d’échelle et de matériaux nous fait passer de l’ordinaire au précieux.
Le clinquant du carrelage rompt avec l’imagerie plutôt populaire que l’on peut
attribuer Ă ce dictionnaire de formes.
Entre maquette géante et jeu de construction démesuré, l’ensemble extrait d’un ailleurs semble être projeté dans un nouvel environnement.
Jouant de la décontextualisation, les différentes pièces produites par Jean Lain s’apparentent à des vanités contemporaines, à des objets-sculptures aux dimensions parfois monumentales qu’on aurait arrachés à l’oubli dans une temporalité intérieure et/ou nostalgique.
Tout l’univers de Jean Lain se déploie comme une fête inachevée et fantomatique, sorte de vitrine d’un monde en suspens où la main de l’artiste s’efface au profit de l’image.