Vit et travaille Ă Marseille
RĂ©sidence : Abbaye de Silvacane, la Roque-d'Antheron en coproduction avec l'association Patrimoine Art et Culture
Exposition(s) : "Horizon Plan" Du 2 mars au 21 avril 2019
Résidence et exposition : Abbaye de Silvacane, La Roque d'Anthéron en coproduction avec l'association Patrimoine, Art et Culture
••• Site internet de l'artiste
RĂ©sidences 2018
Étienne Rey vit et travaille à Marseille. Titulaire d’une maîtrise en Arts Plastiques de l’université d’Aix-en-Provence, il s’est spécialisé dans les méthodes scientifiques propres à l’architecture et à l’urbanisme en effectuant un cursus post diplôme à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille. Vidéos de l'installation "Horizon plan" et de l'œuvre "Écran" site de l'artiste : http://ondesparalleles.org/ et www.documentsdartistes.org/rey
La lecture du réel par le regardeur est le sujet principal de l’oeuvre d’Étienne Rey. À travers ses installations ou ses sculptures, il met en distorsion ce qui semblait poser les bases de compréhension d’un contexte donné. Dans son travail, il est avant tout question de perception, de point de vue et d’une forme d’expérience sensorielle.
La notion d’in-situ est inhérente à la façon dont Etienne Rey a abordé ce site historique. Les particularités lumineuses et acoustiques de l’Abbaye de Silvacane ont érigé les bases de réflexion et d’expérimentation de l’artiste. En effet, les oeuvres produites et installées, dans la salle du réfectoire et dans le dortoir, jouent avec ces préoccupations communes de luminosité, de transparence, de résonnance et de réflexion au lieu.
Dans le réfectoire, l’installation Horizon Plan, dévoile l’acoustique et la résonnance propre à cet espace. L’hélice en rotation, située au centre de l’espace, réfléchie une onde sonore et lumineuse qui nous laisse percevoir des échos. Le son et la lumière révèlent une ligne d’horizon marquant un lien entre le dedans et le dehors du site, est une installation quasi immatérielle qui combine à la fois des flux sonores et des projections lumineuses. La résonnance de cet espace d’exposition joue sur la perception du spectateur, qui selon ses déambulations percevra des variations acoustiques majeures. Cette installation est une création conçue en relation directe avec la nature de ce site.
Dans le dortoir, trois sculptures et l’installation Ecran ponctuent l’espace, ces quatre oeuvres ont en commun la réflexion du lieu. Les trois sculptures en verre dichroïque sont le résutat d’une composition de plans, la position angulaire de chacun des plans génère l’émergence d’une combinaison optique qui laisse apparaître une image résultante de la lumière environnante. Il en est de même pour l’installation Ecran dont la transparence et la réflexion se modifie en fonction de l’architecture et de la position du spectateur dans l’espace. Cette matière optique réfléchissante et transparente renvoie une image fragmentée de l’environnement qui évolue sur cette surface verticale. Le principe de tissage de l’oeuvre crée de légères variations angulaires de chaque plan qui conduisent à une recomposition de l’espace environnant. Ecran fait partie d’une série dont le principe est de jouer de la porosité de l’oeuvre au lieu, sa position dans l’espace est décidée en fonction des différents lieux qui l’accueillent, ainsi à chaque exposition l’oeuvre restitue une image spécifique en fonction du lieu où elle est exposée.